Hanter-dro macabre
3/2-Takt, Bordun auf D (bei g-moll)
|: C’est dans le bourg d’Damgan que l’ankou s’y promene
son char y va grinant les enfants vont riant. :|
|: Chez le Guillaume il cogne: mon vieux, Guillaume, ouvré me,
c’est pour ta femme: Jeannette l’heure a dejà sonné! :|
S’il te faut la bailler, va la chercher toi-même.
A l’hopital de Vannes, ce matin l’ont emmené.
Trois hommes en robe blanche, dedans un char tout chromé,
c’est pour compter les jours qu’elle peut encore durer.
L’hopital était grand, l’hôtesse était petite,
elle en fut toute berlue en le veuyant passer,
Blanc sous son chapeau noir, trainant sa faux tout rouillée
il fit bon trois cent chambres, le vieille il a trouvé.
Au mitant de teuyaux, geurlottant du derrière,
saignée comme pourcieau, vidée de des boyaux.
Bourrons-la de morphine qu’a dit le plus jeune infirmier,
refoutons la crépine, elle peut encore durer.
Crachant mille copias, l’ankou se mit a braire:
depuis hier, dejà, Jeannette elle est a moi.
Elle n’est qu’en sommeil qu’a dit le plus jeune infirmier
en refermant la vieille. Dans un mois repassez.
Revint le mois passé. N’etait encore point morte.
On venait d’épiaudre le peu qu’il en restait.
Revint deux mois passés, qui revint au bout’ d’une année.
Elle était dans la bouète, mais déja fossoyée.
T: Tri Yann; M: trad. breton.; Q: CD/LP Tri Yann, Urba. (1978); Satz: Hraban
Die Wiederholung wird als Vorsänger / alle ausgeführt.
Tri Yann schreiben zu dem Lied: [Übersetzung: Claus Neubeck (Harissa)]
»Ankou, der Tod, ist eine zentrale Person zahlreicher bretonischer Legenden.
Das lebende Skelett, der Sensenmann, in Lumpen gehüllt, mäht das Leben
und lädt auf seinen Wagen die, die er mit sich in den Tod reißt.
Der Ankou fürchtet Fensterkreuze und Wege, die in die Städte führen.
Die Verstädterung hat sein Vergessen beschleunigt, und so verschwindet er nun.
Nur in Totentänzen (danses macabres) denkt man noch an ihn.
Folglich haben wir uns bei einer Hanter-dro-Melodie vorgestellt, wie eine
seiner Fahrten in der heutigen Zeit wäre, wo mehr als die Hälfte aller
Bretonen in den fünf großen Städten Nantes, Rennes, Brest, Lorient und
St.Nazaire lebt.«
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